Le roman du cèdre

LE ROMAN DU CÈDRE

Cointat

Voici un extrait du livre "Le roman du cèdre" dont nous fait profiter Michèle Briançon (Désolé, je n'ai pas pu récupérer les images des pages 509, 520 et 523)

Ce texte vient bien à propos au moment où un rapprochement Lubéron / Téniet se dessine.

Pour accéder au texte, cliquez sur "Le roman du cèdre", ci-dessus !

Voir les photos et les commentaires de Rachid  ci-dessous et en bas de cette page.




La question sur l'origine des graines qui ont donné naissance aux forêts des cèdres du Lubéron et du Ventoux commence à prendre de l'ampleur, à provoquer un  bouillonnement d'intérêt et une réaction en chaîne grâce à la perspicacité et à ta détermination de Michèle qui ont poussé à répondre à la question de savoir qui du cèdre de Chréa (Blida) ou de celui de Téniet, la forêt du Lubéron et celle du Ventoux ont vu le jour.

Encore une fois, je mesure par là tout l'amour que Michèle porte à Téniet, à ses habitants et à sa forêt, et c'est à son honneur que cela revient.

Les deux espèces de résineux (Chréa et Téniet)  ainsi que celle du Lubéron appartiennent à la famille du « cedrus Atlanticus » qui se caractérisent par leurs branches étalées  rappelant ainsi la forme d'un parasol, ainsi que leurs épines en touffes. Si le cèdre du Lubéron répond à cette morphologie, il ne nous reste plus qu'à établir les liens parentaux entre les trois forêts ou plutôt à établir l'origine des graines ensemencées au Lubéron. 

De mon côté, j'essayerai de contacter l'INRA d'Alger, dont le DG est un ami, pour recueillir de plus amples renseignements. 

Je voudrais cependant répondre à Mme Salvaudon sur un point développé  dans  son é.mail, à savoir l'exploitation de la sylve des forêts du Lubéron et du Ventroux,  pour attirer l'attention de tout un chacun sur le fait que l'exploitation du cèdre ne peux avoir aucun intérêt mercantile, auquel cas la déforestation du site en prend un sacré coup pour une très, très longue durée  (A moins que Mme Salvaudon ne nous parle d'une autre essence du Lubéron, par exemple le Thuya,  de la famille des cyprès et  cousin apparenté du cèdre).

J'explique ce fait que  pour voir un cèdre atteindre l'âge adulte et donc accusant une circonférence  (part exemple) d'au moins 1,50 m, il  nous faut patienter 100 ans. Je joins à cet  écrit des photos comparatives, prises entre 1925 et 2011 (voir ci-dessus) sur les mêmes lieux mesurant ainsi l'évolution de l'espèce dans le temps.

Aussi donc une cédraie  se singularise plutôt, devrais-je dire, par sa vocation artistique des plus singulière où l'harmonie de la magnificence de l'art de la nature interdit toutes coupes pour les besoins de la construction, encore moins pour la grande exploitation.

Rachid - 2012

Ci-dessous, les trois photos fournies par l'Administration des Forêts de Téniet qui montrent les dégâts occasionnés sur certains cèdres, par la maladie.








24/08/2012
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